Présentation

Activités de recherche de l'UMR MoSAR

L'unité a pour objectif de développer des connaissances et des outils qui permettent de concilier performances productives, robustesse et bien-être animal pour améliorer l’efficience d’utilisation des ressources alimentaires. L’enjeu de notre mission est d’intégrer une vision à long-terme de l’efficience alimentaire pour parvenir à une amélioration qui soit durable.

Nos recherches combinent notre socle historique de connaissances en nutrition et alimentation animale et nos compétences en modélisation systémique. Nous étudions l’efficience alimentaire à court terme (efficience digestive et métabolique) et à long-terme (au cours de la carrière), en la reliant à la robustesse de l’animal, c’est-à-dire sa capacité à maintenir sa trajectoire de vie en dépit des perturbations de son environnement. 
Si l’animal entier constitue le principal niveau d’organisation étudié au sein de l’unité, l’ancrage de nos travaux dans une approche systémique nous amène à intégrer des niveaux d’organisation sous-jacents (organes, fonctions) et plus agrégés (troupeau, système d’élevage). Notre capacité à combiner ces niveaux d’organisation s’appuie sur notre diversité de compétences. 
D’autre part, l’UMR MoSAR joue un rôle majeur dans la promotion de la science ouverte, notamment par l'initiative internationale Peer Community In Animal Science créée au sein de l'unité.                                                                                         

Pour comprendre et prédire l’efficience alimentaire à long-terme en lien avec la robustesse des animaux, nos recherches s’articulent autour des priorités scientifiques suivantes:       

- Caractériser les interactions entre l’animal et son environnement nutritionnel pour comprendre les bases biologiques de l’élaboration de l’efficience alimentaire

- Quantifier les interactions entre fonctions biologiques (notamment rôle des réserves corporelles) et les relations entre différentes dimensions de la performance animale (lien avec les émissions de méthane par exemple) pour améliorer l’efficience alimentaire sans dégrader les autres fonctions.

- Caractériser les capacités d’adaptation des animaux, leur résilience et leur longévité en réponse aux pratiques d’élevage et face aux perturbations (environnementales, nutritionnelles, de santé, etc.) rencontrées tout au long de la carrière.

 

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Nos recherches combinent des approches in vivo, in vitro et in silico. Les approches in vivo et in vitro nous permettent de phénotyper la variabilité individuelle des animaux et leurs capacités à s’adapter à des perturbations en relation avec l’étude des mécanismes sous-jacents, via des expérimentations contrôlées et du suivi longitudinal.

Date de modification : 03 décembre 2023 | Date de création : 19 novembre 2013 | Rédaction : MoSAR